[COVID-19] Le Crédit agricole Atlantique Vendée « plus humain que jamais »

Le Crédit agricole Atlantique Vendée accompagne ses 8000 entreprises agricoles au travers de différentes mesures et s'organise pour leur apporter toute la proximité et la personnalisation dont elles ont besoin dans cet environnement incertain.

« Même à distance nous sommes proches de vous ! » Pour le Crédit agricole Atlantique Vendée (CAAV), cette maxime lisible sur le site internet de la banque est une évidence. Bien qu'il aime rappeler qu'il n'est pas un « homme de discours et de slogan », Luc Jeanneau, son président insiste : « Dans cette crise plus que singulière et très violente nous restons proches de nos clients. » « La proximité est notre conviction et dans ce cas présent, c'est la moindre des choses d'être présent à leurs côtés. »
Cette proximité est cultivée grâce à un ancrage territorial fort de 73 caisses locales et d'un peu plus de 900 administrateurs répartis sur les deux départements de Vendée et Loire-Atlantique. Eux-mêmes artisans, agriculteurs, chefs d'entreprises, salariés... Les administrateurs de la banque « savent de quoi ils parlent ». « Nous remontons les soucis, attentes et besoins de nos clients à la Caisse régionale, explique Luc Jeanneau, lui-même agriculteur à Noirmoutier. Nous sommes à même de capter les difficultés du terrain, en proximité. » Le président insiste, l'objectif dans cette crise, et comme toujours, est de ne laisser personne de côté. « Toute l'expertise de nos conseillers s'exprime pour accompagner au mieux nos sociétaires. Il faut être plus humain que jamais dans cette période. »

Quatre mesures phares

Concrètement, quatre mesures phares sont mises en place par la banque : une possibilité de report des échéances de crédit de six mois, à la demande des clients et sans frais de dossier ; les personnes sinistrées et assurées au CAAV peuvent bénéficier d'une indemnisation plus rapide ; un engagement de réponse sous cinq jours à des demandes de financements exceptionnels liés à la crise est réaffirmé ; et un dispositif national de Prêt garanti par l'Etat (PGE).
« Aujourd'hui nous sommes en mesure de mettre en place ce prêt », affirme Edwige Fouquet, responsable de la filière Agriculture au CAAV. Ce dernier couvre 25% du chiffre d'affaires de l'entreprise et est à taux zéro. « La seule chose qui sera à payer par le client, c'est 0,25% de garantie BPI », explique-t-elle. En effet, la Banque publique d'investissement garantit ces prêts à hauteur de 90%. Ce dispositif s'adresse aux agriculteurs, professionnels et entrepreneurs subissant une perte d'activité liée au Covid-19.
« Sur notre territoire, nous sommes concernés par deux types de demandes : des reports d’échéances de prêts et des demandes d'accompagnement via le dispositif de PGE », confie Edwige Fouquet. Ce lundi, le Crédit agricole Atlantique Vendée comptait d'ailleurs 400 demandes de reports de crédit formulées par ses clients.

Toujours au cas par cas

Interpelé dès le début de la pandémie par des entreprises agricoles dont l'activité est liée à la mer, au secteur équestre, au tourisme, et aux filières spécifiques telle que l'horticulture, le CAAV, par la voix de son président, rappelle qu'il accompagne et finance toutes les agricultures.
« Nous n'utilisons pas de dispositif de masse. Chaque cas est particulier, chaque filière est singulière. Les conséquences ne sont pas les mêmes », constate Edwige Fouquet. « Nous continuerons à faire du cas par cas. Un agriculteur n'est pas une statistique dans une filière, c'est un client », affirme avec force le président du CAAV. « Aucune situation n’est comparable à une autre ».
Les situations évoluent avec la pandémie. Le CAAV se concentre aujourd'hui sur les réponses aux demandes personnalisées et urgentes des clients, explique la Responsable de la filière agriculture. Les dommages collatéraux de demain sont flous mais une chose est sûre pour Luc Jeanneau : « Nous serons également présents après le confinement pour accompagner tous nos clients, les agriculteurs en tête. »